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Troubles des apprentissages

Dyscalculie

La dyscalculie est un trouble de l'acquisition des habiletés arithmétiques et des compétences numériques (Henuset ,2019) autrement dit c'est un trouble au niveau du sens du nombres (Van Malder, 2019). On parle alors de dyscalculie primaire. Si la personne ne présente pas spécifiquement de trouble au niveau du sens du nombre mais présente des difficultés au niveau de fonctions cognitives telles que linguistique, visuo-spatiale, mnésique ou attentionnel on peut parler de dyscalculie secondaire. Cette dernière est alors un symptôme d'autres troubles qui peut se manifester dans des tâches mathématiques (Van Malder, 2019):

  • Linguistique: comptage-dénombrement-codage

  • Visuo-spatiale: spatial-positionnement des chiffres- confusion-nombre en miroir- virgule mal placée-géométrie

  • Mnésique: Manipulation mentale (mémoire)

  • Trouble attentionnel: conjonction raisonnement calcul- concentration-double tâche- difficulté de changer de réflexion- application sans réflexion- étape calcul- impact sur la mémoire de travail

La dyscalculie est un trouble durable  avec une origine cérébrale probable. Les personnes atteintes de ce trouble présentent un défaut d'automatisation il faut donc veiller à la double tâche et l'éviter en permettant l'utilisation d'aménagements raisonnables (fiches outils procédurale, calculettes, ...). Lors de la prise en charge de la personne présentant une dyscalculie, on ne parle pas de renforcement mais bien de développement de stratégies de contournement (Henuset, 2019).

Les dyscalculies sont rarement isolées (Henuset, 2019):

  • 30% des enfants présentant une dyscalculie, présentent également une dyslexie

  • 25% des enfants présentant une dyscalculie, présentent également un TDA/H

Signes d'appels (Henuset, 2019):

  • Difficultés de constructions du nombres et de la numération

  • Erreurs de dénombrement

  • Difficultés de lecture et d'écriture de grands nombres

  • Erreurs de positionnement visuo-spatiale

  • Erreurs de calculs dans les opérations

  • Difficultés de mémorisation des tables de multiplications

  • Mauvaises compréhension des énoncés

  • Difficultés de compréhension du sens des opérations 

  • etc...

Bibliographie:

Henuset.D, (2019). Les dyscalculies en question: Conférence. Campus Erasme: Bruxelles

Van Malder. I, (2019). Troubles des apprentissages: dyscalculie: Syllabus. HE2B Defré: Uccle

Lors de ce cours il nous a été demandé de réaliser un mind-mapping (réalisé avec Clara Fonsny) à partir de l'article "du logico-mathématique aux dyscalculies" de Michèle Mazeau ainsi qu'un recueil de jeux, suite à une recherche à la ludothèque "Ludivine", exploitant les grandes compétences mathématiques reprises également dans l'onglet " dyscalculie méthodologie". 

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Dyslexie

Lors de ma formation initiale d'enseignante préscolaire, mon TFE portait sur les  Ateliers visant à développer la conscience phonologique à travers la méthode des Alphas afin d'en découvrir la mise en place et les effets. 

La méthode des Alphas étant souvent mentionné dans le cadre de la prise en charge d'une dyslexie, je me suis penchée sur certains travaux et notamment sur celui de Pascaud. Dans mon travail de fin d'étude, j'ai donc été amenée à définir la dyslexie et la lecture.

 

La dyslexie

C'est « un trouble de l’acquisition de la lecture avéré, 
durable et inattendu. » (Billard cité dans Pascaud, 2012, p.6) 

 Il existe 3 types de dyslexie :  
- Phonologique : Elle est due à une altération de la voie d’assemblage. La difficulté est de convertir les graphèmes en phonèmes. (Billard cité dans Pascaud, 2012) L’enfant n’établit pas de correspondance entre les lettres et les sons.  
- De surface : Elle est due à une altération de la voie d’adressage. Les difficultés 
rencontrées sont au niveau du sens car le déchiffrage est bon lorsque les mots sont composés de syllabes régulières (m+a= ma). Mais l’enfant va présenter des 
« confusions visuelles » due à la rencontre de lettres proches, miroirs etc. L’effort est très important lorsque la lecture ne consiste qu’à déchiffrer (Pascaud, 2012). 
- Mixte : C’est lorsqu’un enfant est concerné par les deux types de dyslexie cités plus haut. La dyslexie est alors lexicale et phonologique. La lecture est erronée et peu compréhensible étant donné que l’enfant a très peu de lexiqueorthographique (Pascaud, 2012). 

La lecture

Lors de l'écriture de mon TFE en bachelier d'institutrice préscolaire, j'avais définit la lecture comme étant « un processus actif avec un mécanisme de diction, qui se traduit par l'intégration d'indices graphiques, syntaxiques et sémantiques » (Giasson cité dans Pascaud, 2012, p. 6).

 

Lorsque nous lisons, nous faisons appel à ce que nous appelons une 
double voie : phonologique ou lexicale.

 

La voix phonologique est également nommée « voix d’assemblage ». Cette voix s’appuie sur la correspondance entre graphème et phonème. Elle 
est utilisée lorsqu’il faut décoder des mots réguliers tels que « papa », « bonjour », etc.

La seconde voix se nomme également « procédure d’adressage » et elle intervient pour les mots irréguliers qu’on ne peut décoder uniquement par la première voix tel que « sœur », « femme », « monsieur ». Tout lecteur se sert de ces deux voix (Pascaud, 2012). 

Pascaud.E. (2012). Les effets d’un outil basé sur la méthode des Alphas dans la réduction des confusions visuelles entre les lettres symétriques b/d/p/q chez les enfants dyslexiques. (Mémoire). Université d'Orléans. Récupéré sur https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00753675

L'orthopédagogue

- Sensibiliser les enseignants

- Proposer des activités valorisantes, dans les écoles: théâtre, dessin etc

- Travailler sur l'estime de soi

- Travailler la compréhension du trouble avec le bénéficiaire

- 30 % arrivent à compenser grâce à un haut potentiel

Le travail

Dans le cadre du cours sur la dyslexie et la dysorthographie, il nous a été demandé de résumer un article scientifique ou de réaliser la critique d'un article de vulgarisation. J'ai choisi la première possibilité, ci-joint mon travail.

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Dysphasie

La dysphasie

 

Dans le cadre du cours sur la dysphasie il nous a été demandé, en groupe, de lister les difficultés que peuvent rencontrer les enfants avec une dysphasie par rapport aux 4 pôles suivants ;  
 
1)  Par rapport à la transmission de consignes

2)  Par rapport au problème syntaxique et lexical

3)  Par rapport à la prise de notes et aux supports/aux cours

4)  Par rapport aux évaluations 
 
Et ensuite, de trouver des aménagements pour chacun des pôles.

Groupe de travail: Clara Fonsny, Mathilde Canva et Morgane D'hauwers

Mais tout d'abord voici une définition de la dysphasie: 

"La dysphasie est un trouble structurel, spécifique et du développement du langage oral, qui peut être plus ou moins sévère et se présenter sous différentes formes." (Jacquet 2019)

- Ne se développe pas normalement au niveau du langage

- Persiste avec l'âge

- Il n y a pas de profil type de la dysphasie

- Ce trouble est suffisamment important pour gêner les apprentissages

Sans présence de :

• Troubles auditifs;

• de déficience mentale ;

• de déficience intellectuelle ;

• de troubles neuromoteurs;

• d’autisme;

• de privation sociale aiguë;

• de troubles émotionnels. 

Il n y a pas une mais trois dysphasie :

Dysphasie expressive : (la plus fréquente) 

- Altération de la programmation des sons puis de leur production

- Paroles incompréhensibles, mots isolés, discours télégraphique.

 

Dysphasie réceptive :

- Altéra\on de la réception du langage

- Compréhension par\elle du message oral

- Manque de mot

- Discours incohérent

- Grandes difficultés à écrire

 

Dysphasie syntaxique

- Altération de la disponibilité des mots ou de leur agencement syntaxique

- l’enfant énonce des mots mais présente un vocabulaire pauvre et mélange les mots dans ses phrases

Source: Jacquet.E, (2019). Les troubles d'apprentissages: la dysphasie. Cours. HE2B Defré: Uccle

Dyspraxie

Dans le cadre du cours de dyspraxie, il nous a été demandé de lister les difficultés que peuvent rencontrer les enfants avec une dyspraxie par rapport aux 5 pôles :

  1. Ecriture

  2. Lecture

  3. Mathématique

  4. Sport

  5. Vie quotidienne

Et ensuite, de trouver des aménagements pour chacun des pôles.

Groupe de travail: Clara Fonsny, Mathilde Canva et Morgane D'hauwers

Mais d'abord qu'est ce que la "dyspraxie"?

Commençons par la "praxie", c'est une coordination motrice volontaire, orientée vers un but et issue d’un apprentissage. Une fois apprise, la praxie ne s'oublie pas, l’initiation du geste ne demande plus de planification et est donc automatisée. Certaines praxie sont considérée comme obligatoire à un certains âge.

 

La praxie est divisée en trois étapes d'un processus cérébral:

  1. Conceptualisation

  2. Planification

  3. Exécution

"La dyspraxie est un trouble développemental durable affectant la planification, l’organisation, l’exécution ainsi que l’automatisation des gestes et des mouvements. Elle se définit par une réduction des performances dans les activités de tous les jours qui requièrent une coordination motrice. Les capacités sont inférieures à celles attendues pour un enfant du même âge et de même intelligence. Alors qu’il n’y a ni déficit, ni insuffisance d’apprentissage. " (Jacquet, 2019)

Il existe différentes dyspraxies :

- Constructive: difficulté à assembler, construire/voir en 3D.

- Visuo-spatiale:  difficulté dans l’orientation et l’organisation du regard.

- Idéatoire:  difficulté dans le maniement des outils (compas, laie, couverts,..).

- Idéomotrice:  difficulté à mimer, à imiter des gestes (marionnettes, «chut»)

- Oro-faciale:  difficulté à parler, souffler, articuler, etc. *

- De l’habillage:  difficulté à s’habiller, faire ses lacets, etc. 

Source: Jacquet.E, (2019). Les troubles d'apprentissages: la dyspraxie. Cours. HE2B Defré: Uccle

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