Didactique par les jouets et jeux de rôles adaptés

1. Introduction

Dans le cadre du cours de « didactique par les jouets symboliques et jeux de rôles adaptés », il m’a été proposé de penser un jeu.  
Tout d’abord, il a fallu découvrir le système ESAR qui permet de classifier et d’analyser des jeux et des jouets selon différentes caractéristiques telles que le langage, les stades développementaux de Piaget, la socialisation etc.  

 

En parallèle nous avons joué, ce qui m’a permis de me rendre compte des caractéristiques et mécaniques de chaque jeu. Désormais, j’en comprends le sens et je peux me rendre compte du poids de l’utilisation du jeu dans l’apprentissage des enfants. 

 

Ainsi, ce cours m’a permis de comprendre ce qu’est réellement un jeu. L’utilisation de cet outil me semble désormais indispensable dans ma pratique professionnelle et pédagogique.  

 

De plus, après avoir joué, j’ai pu m’essayer à la construction d’un jeu de sensibilisation et adapté aux personnes en situation de handicap ! J’en ai défini moi-même les mécanismes et le but. 

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2. Le système ESAR

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3. Le jeu 

Définition du jeu en 4 éléments : 

1) La règle : la règle cadre, permet d’exister en société et une règle forte peut booster le jeu.  

2) La prise de distance : nécessaire pour créer un jeu et s’abandonner à celui-ci, autre réalité. Exemples d’une cour de récréation : « on disait que », « on fait 2 », …

3) La liberté : La liberté de rentrer ou non dans le jeu.  
4) Le risque : le jeu nous permet des prises de risques impossibles dans la « vrai vie ». ➔ Meirieu « le jeu permet d’effectuer des choses qu’on ne peut faire dans la réalité ».  

Les 4 dimensions du jeu : 
1) La dimension de plaisir : un jeu est ludique et doit provoquer du plaisir chez le joueur

2) La dimension psychosociale éducative : le jeu est acte d’apprentissage il nous apprend à vivre en société et nous donne des méthodes, des stratégies.  

3) La dimension de créativité matérielle et immatérielle : Le jeu est le premier objet culturel en chiffre d’affaire.

4) Le temps : le jeu, joué là maintenant, n’est pas le même que le jeu joué demain ou dans 10 ans.  

Le jeu est un outil qui permet à l’humain d’expérimenter et de faire des erreurs. Voilà la base de l’apprentissage. Le jeu n’est pas seulement un objet ludique, il offre simplement une autre réalité que celle dans laquelle nous évoluons. 

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4. Les "coups de coeur"

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5. Création d'un jeu

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Lorsque le moment de réfléchir et d’élaborer un prototype de jeu adapté au domaine du handicap est arrivé, nous avons repris l’ensemble des jeux « coup de cœur » et j’ai dû réfléchir aux mécanismes intéressants que ces jeux présentaient.  

Les mécanismes retenus étant : 
- Le principe des cartes cachées de « Hanabi »

- Le plateau en construction de « Magic Maze »

- Le fait de « nourrir à l’aveugle » dans « Yum Yum »

- Le principe du « Memory » revisité du « jeu aux mille titres »

- La narration et la transparence des cartes dans « imagine » 

Tout d’abord j’ai été tentée de créer des petits jeux reprenant les différents mécanismes des « coups de cœur ».

Finalement, au fur et à mesure de mes réflexions et avec les remarques constructives de mon professeur, je suis partie dans l’univers de « Hanabi » en l’adaptant et en y ajoutant les mécanismes retenus.  

En conclusion le jeu inventer regroupe le principe des cartes cachées, la narration, le principe de « yum yum », du « Memory » revisité et adapté aux personnes présentant une cécité.  
 

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